Fabrication de la soie de mûrier
Un geste d’artisanat naturel
La soie de mûrier est issue du fil très fin produit par le ver à soie domestiqué Bombyx mori, nourri exclusivement de feuilles de mûrier. Ce matériau, luxueux et naturel, mérite d’être mis en valeur dans le récit de votre marque.
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L’élevage des vers à soie
Le processus commence avec l’incubation des œufs du papillon : une fois éclos, les larves se nourrissent exclusivement de feuilles de mûrier (Morus alba) dans un environnement contrôlé (température, humidité). Au fil de leur croissance, elles muent plusieurs fois puis, prêtes, elles se préparent à filer leur cocon. -
Le filage du cocon
Chaque larve, lorsqu’elle est sur le point de se transformer en chrysalide, sécrète une soie liquide via ses glandes. Cette soie durcit en contact de l’air pour former un filament continu, enroulé autour de son corps jusqu’à former un cocon. Un seul filament peut atteindre jusqu’à 1 600m selon certaines sources. Pour préserver la qualité du filament, la métamorphose est interrompue : on empêche le papillon d’émerger pour éviter que le filament ne soit brisé. -
Récolte, déroulage et transformation
Les cocons sont récoltés puis placés dans de l’eau chaude ou à la vapeur pour ramollir la (« gomme » la séricine) qui maintient les fibres ensemble. Lors du déroulage (ou reeling), plusieurs filaments sont réunis pour constituer un fil utilisable car un seul filament est trop fin. Ensuite, la séricine est retirée (processus de “dégommage”) pour améliorer la douceur, la brillance et la teignabilité du fil de soie. -
Finition et tissage
Une fois filée, la soie est prête à être teinte ou non, tissée en tissus ou en fils haut de gamme. Le tissage peut être satin, charmeuse, ou d’autres types selon l’usage souhaité. Ainsi, la soie de mûrier conserve une structure régulière, un toucher lisse, une brillance raffinée qualités idéales pour des accessoires ou tissus de soin premium.